LES CHIFFRES

S’il est difficile de déterminer clairement la proportion de victimes de violences sexuelles sur mineur.e.s, toutes les études indiquent que cette proportion est élevée. En France, une enquête IPSOS révèle par exemple que 6,7 millions de français.e.s déclarent avoir été victimes d’inceste pendant leur enfance. 10% de la population serait donc visée. En Belgique, les chiffres exacts ne sont pas connus, mais la proportion de victimes doit être environ similaire. L’ASBL SOS Inceste Belgique reçoit 3 à 4 nouveaux appels chaque semaine, soit plus d’un millier de cas chaque année.

A RETENIR

70 à 80%

Dans 70 à 80% des cas, les violences sexuelles sur mineur.e.s sont commises au sein de la famille de la victime ou par un proche

tous les milieux

Tous les milieux, des plus aisés aux plus précarisés sont touchés. « C’est un peu partout et un peu tout le temps », estime Alice Debauche, statisticienne ayant travaillé sur la problématique

25%

25% des cas de violences sexuelles sur mineur.e.s sont commis par des mineur.e.s. Dans de nombreuses hypothèses, les violences sur mineur.e.s sont donc commises par un frère, une soeur, un.e cousin.e, un.e amie

80% de femmes

Les victimes sont 80 % de femmes et 20 % d’hommes. Selon SOS inceste, « Avant l’âge de 6 ans, la proportion entre filles et garçons dans les victimes est très semblable. Après 6 ans, on retrouve plus de filles » .

98%

98 % des actes sexuels sont commis par des hommes selon l’OMS. Les femmes coupables d’actes sexuels sur mineur.e.s existent pourtant, même s’il s’agit encore d’un sujet qui demeure assez tabou. Selon Johanne-Lucine Rouleau, psychologue à l’Université de Montréal, les statistiques concernant la prévalence des femmes auteures d’abus sexuels sont rares, mais les enquêtes évaluent jusqu’à 24% la proportion de jeunes garçons abusés par des femmes.

10 ans

Selon une enquête IPSOS, l’âge moyen des victimes de violences sexuelles en France est de 10 ans.

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